ORANGE DAYS 2018

VAINCRE LA VIOLENCE

“Une meilleure compréhension pour une meilleure prévention”

Les Soroptimistes s’engagent contre la violence à l’égard des femmes

Nous Soroptimistes  sommes une voix globale pour les femmes,  prêtes  à défendre les femmes victimes de la violence. Nous désirons dénoncer la violence, chercher le pourquoi de la violence et  la combattre. Nous désirons mettre en évidence la nécessité de renforcer l’identité féminine ; entendue non seulement comme égalité des genres, mais comme égalité des droits et des opportunités.

La recherche plus étendue au niveau mondiale sur la violence contre les femmes a donné des résultats bouleversants.Selon une étude de l’agence européenne pour les droits fondamentaux, presque le tiers des femmes entre 15 et 74 ans ont subi des violences physiques, psychologiques ou sexuelles.

Le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon a lancé l’initiative « les journées orange »   en 2012 et a déclaré :« Nous avons des preuves irréfutables que la violence contre les femmes est sévère et généralisée dans tous les pays du monde…  La violence contre les femmes est le problème majeur des droits humains dans l’ordre du jour des Nations Unies. »

Leur fréquence est devenue un mal pandémique et aucune étude a examiné de façon exhaustive les causes, les manifestations et les facteurs qui constituent l’immense complexité de la violence contre les femmes et les filles.

Pour cette raison et à cause du manque d’une vraie et profonde analyse, les stratégies de prévention qui sont adoptées sont faibles et souvent sans effet.

L’Union Suisse des Soroptimistes, a décidé de relever le défi et de répondre à l’initiative de Monsieur Ban Ki Moon et d’illuminer notre pays en orange du 25 novembre au 10 décembre de chaque année.

Donner une voix aux victimes

Nous voulons ainsi mettre en évidence les barrières et les défis que rencontrent non seulement les victimes, mais aussi les responsables (les auteurs). Nous aimerions faire parler ces femmes abusées qui se cachent, il y en a plus que l’on ne pense. Ecouter leurs histoires et les recommandations des victimes de la violence.

Nous désirons dénoncer les violences domestiques, les violences physiques subies avec le Partner, les agressions sexuelles, les mariages précoces forcés, les mutilations génitales féminines, les trafiques de femmes, de filles et d’enfants, les violences physiques, psychologiques, les menaces, les persécutions allant jusqu’au stalking, les mauvais traitements, le mobbing, sans parler de l’exercice du pouvoir et du contrôle de l’homme sur la femme.

Dans la société un changement des impositions mentales et de langage sont nécessaires. La famille, l’école et toutes les institutions sociales et politiques doivent s’engager et promouvoir une culture du genre.

Oranger la Suisse signifie écouter et être écoutées des autorités locales, de la police, des responsables de l’éducation, des juristes, des gouvernements, de l’économie, de qui se préoccupe de l’environnement, de la santé, des droits humains, du développement. Nous nous préoccuperons des facteurs sociaux, des cultures différentes, des traditions, des comportements des individus.

Je suis personnellement heureuse et fière du projet « oranger la Suisse » et pense que c’est un choix essentiel pour l’identité et l’activité du Soroptimist pour ces prochaines années et pour sa reconnaissance dans la société civile dans laquelle trop souvent nous ne sommes pas entendues ni prises en considération come il serait juste, peut-être parce que justement nous sommes des femmes.

« La violence contre les femmes et les enfants qui sont les êtres les plus vulnérables ne peut être pardonnée et ne devrait jamais être oubliée.

C’est pourquoi les Soroptimistes osent et déclarent la guerre aux coupables de tous ces crimes et veulent faire en sorte que les femmes et les fillettes puissent vivre dans un climat sain et en sécurité, sans courir le risque de devenir les victimes de qui avec la violence veut s’imposer.

La violence a beaucoup de visages et plusieurs formes, mais nous sommes obligées de constater que la violence reste de la violence et ne peut ni ne doit être pardonnée ou oubliée. »

Marie Jeanne Bosia

Présidente d’honneur SI/E Suisse